Qu’est-ce que Dieu attend-t-il vraiment de moi?

… jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ. Ephésiens 4:13.
La mesure du caractère que le Christ nous donne la possibilité d’atteindre … c’est la mesure parfaite. En s’efforçant de l’atteindre, l’homme voit ses sens se troubler. On se pose la question: “Prétends-tu sonder les pensées de Dieu?” Job 11:7. Toutefois, il nous a donné la possibilité de devenir semblables à lui par notre caractère. Oh! que faut-il aux hommes et aux femmes pour leur faire sentir à quel point elle est indispensable, cette transformation qui leur permettra de refléter l’image divine?
Beaucoup parmi ceux qui prétendent suivre le Christ présentent au monde une image dégradée du christianisme, parce qu’ils n’atteignent pas la mesure qui les qualifie pour être élus de Dieu. Celui qui ne prend pas constamment pour mesure la loi sainte de Dieu se crée une mesure pour lui-même. Il lui manque le principe vital de l’Evangile. C’est un serviteur inutile, car il vit et travaille à un niveau d’activité peu élevé. Il ne fait pas de la présence du Christ son soutien, et ce qu’il laisse entrevoir de la vie spirituelle est une déformation. Sa vie est une comédie. Il ne puise pas aux sources supérieures de la vie qui vient de Dieu, et il n’est pas prêt à devenir membre de la famille royale, enfant du Roi des cieux. Il est mort spirituellement, car il n’incorpore pas à sa propre vie la vie que le Christ met à sa disposition. Il ne saisit pas la puissance que le ciel lui offre pour lui permettre de vaincre.
Personne ne peut emporter au ciel les traits naturels et cultivés de son caractère. Celui qui a traîné après lui ces traits pendant son temps de grâce a mal représenté le Christ, car il a agi d’après des principes que Dieu ne peut approuver. Les principes de la véritable vie spirituelle ne sont pas compris de ceux qui connaissent la vérité mais ne la mettent pas en pratique.
Le Seigneur demande des réformes, des réformes précises, bien marquées. Ceux dans le cœur desquels le Christ abonde manifesteront sa présence dans leurs relations avec leur prochain. Mais les principes de certains ont dévié depuis si longtemps qu’ils en ont perdu le discernement, et la flèche atteint rarement le but. Comment peut-on y remédier? Ce n’est possible qu’en prêtant attention à la prière du Christ: “Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité.” Jean 17:17-19. Il n’existe pas une manière détournée par laquelle l’œuvre de la sanctification puisse prendre place.

Comment crucifier le « moi »?

Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Galates 2:20.
Nous sommes invités à réfléchir avec candeur et sérieux à la question. Nous sommes-nous humiliés nous-mêmes devant Dieu, pour que le Saint-Esprit puisse œuvrer en nous par sa puissance transformatrice? En tant qu’enfant de Dieu, nous avons le privilège d’être travaillés par son Esprit. Quand le moi est crucifié, le Saint-Esprit se saisit des cœurs brisés et en tire des vases d’honneur. Ils sont dans ses mains comme de l’argile dans les mains du potier. Jésus-Christ élèvera ces hommes et ces femmes à un niveau supérieur dans leur vie mentale, physique et sur le plan de la puissance morale. Les grâces de l’Esprit donneront de la solidité au caractère. Elles exerceront une influence pour le bien, car le Christ demeure dans l’âme.
A moins que cette puissance de conversion ne traverse nos Eglises, à moins qu’un réveil de l’Esprit de Dieu ne survienne, la profession de foi des membres d’Eglise n’en fera pas pour autant des chrétiens. Il se trouve en Sion des pécheurs qui ont besoin de se repentir des péchés qu’ils ont chéris comme de précieux trésors. Jusqu’à ce que ces péchés soient discernés, et éjectés de l’âme, jusqu’à ce que tout trait de caractère fautif et désagréable soit transformé par l’influence de l’Esprit, Dieu ne pourra se manifester avec puissance. Le cas du pécheur manifeste laisse plus d’espoir que celui des justes de profession, qui ne sont ni purs, ni saints, ni sans défauts.
Qui désire se prendre en main? Qui décide de poser le doigt sur ses idoles de péché adulées, pour permettre au Christ de purifier le temple en chassant les acheteurs et les vendeurs? Qui est prêt à laisser Jésus entrer dans l’âme pour la purifier de tout ce qui tache ou corrompt? L’objectif est: “Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.” Matthieu 5:48. Dieu appelle les hommes et les femmes à vider leurs cœurs du moi. Alors son Esprit pourra trouver des entrées qui ne soient pas obstruées. Arrêtez d’essayer d’agir par vous-mêmes. Demandez à Dieu d’œuvrer en et par vous jusqu’à ce que les paroles de l’apôtre deviennent les vôtres: “Et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi.” Galates 2:20.